dimanche 29 décembre 2013

Qabili Palau (Afghanistan)

On voyage aujourd’hui vers un pays qui fait malheureusement souvent la une de l’actualité pour des raisons moins agréables que sa gastronomie. Voici donc une facette plus légère de l’Afghanistan : son plat national le Qabili Palau (ou Kabuli Palau, ou Kabuli Palaw…) dont on retrouve aussi des versions cousines dans  la cuisine Ouzbèque ou Tadjik. C’est un plat festif souvent servi lors des banquets de fête, à base de riz cuit dans un bouillon aux épices, de carottes, fruits secs et souvent d’agneau. Ma version est au poulet, puisque c’est ce que j’avais en stock, mais vous pouvez évidemment le remplacer par de l’épaule d’agneau pour une version encore plus traditionnelle. Le résultat est un plat parfumé, subtil, sans être relevé, avec une viande et un riz tendres et juteux. Une vraie belle découverte.
Ah j’oubliai, dans le vrai Qabili Palau, la viande se sert cachée et recouverte par une pyramide de riz, moi j’ai monté mon plat à l’envers … photo oblige.



mardi 24 décembre 2013

Tartelettes à la Morue et aux Piquillos

Encore une recette aux parfums d’Espagne et surtout des comptoirs de bars Donostiarras . Ces tartelettes parfumées feront merveille sur un buffet, en guise de mises en bouche ou en entrée sur une salade. L’idéal est d’utiliser des pimientos del piquillo, cette variété de petit poivron espagnol rouge foncé très parfumé , et à  défaut, des poivrons rouges ou verts feront l’affaire.




jeudi 19 décembre 2013

Byrek (Albanie)

On voyage vers l’est mais cette fois-ci bien plus près que la Thaïlande puisque nous posons nos valises en Albanie avec cette délicieuse tourte aux épinards à la pâte légère et croustillante faite de feuilles de phyllo. Le byrek se retrouve également dans les pays voisins (comme en Turquie, sous le nom de börek où il a été créé, dans les Balkans, en Arménie, Grèce, Israël…) et peut être farci de fromage, légumes ou viande et préparé en portions individuelles, ou dans un grand plat dans lequel on découpe des carrés.

La version que je vous présente ici est le Byrek mi Spinaq, avec une garniture aux épinards, feta et oignons nouveaux.




samedi 14 décembre 2013

Soupe-Repas Poulet-Brocolis-Gingembre

Voici une soupe typique du soir qui ne nécessite rien d’autre qu’un dessert pour faire un repas complet. Du bouillon, de la viande (vous pouvez recycler des restes de poulet), des légumes et un peu de riz, quelque parfum asiatique et hop voilà un dîner d’hiver riche et équilibré.


mardi 10 décembre 2013

Pintxo Codorniz (Espagne)

On termine (pour cette fois) avec les pintxos avec cette mise en bouche aux œufs de caille. Très facile à réaliser, prévoyez juste de la faire avec un nombre d’invités limités - contrairement au Pintxo Primavera qui peut se faire en grosse quantités - à moins que vous ayez une passion compulsive pour l’écalage des œufs de caille.  Dans le cas contraire, croyez-moi, après le 10e vous m’aurez probablement traitée de tous les noms d’ovipares.




jeudi 5 décembre 2013

Pintxo Primavera (Espagne)

Les pintxos, tapas, banderillas, ces mises en bouches qui fleurissent sur tous les comptoirs des bars de Donostia (Saint-Sebastien) au Pays Basque espagnol, sont l’un des fleurons de son exceptionnelle gastronomie. A l’époque où j’y vivais, dans les années 95, ces somptueuses miniatures coutaient - c’est le cas de le dire - une bouchée de pain, et la grande spécialité des français qui venaient y passer leur samedi soir était de s’en empiffrer au comptoir, en guise de repas. Aujourd’hui, quiconque voudrait faire un dîner de pintxos dans la parte vieja de la ville s’en tirerait probablement pour le prix d’une étoile Michelin, et ce n’est d’ailleurs pas la vocation du pintxo de servir de repas : Il le précède en accompagnant l’apéritif, le verre de cidre ou de txakoli. Alors pour utiliser la mayonnaise à l’ail que je vous présentais il y a quelques jours, voici une première recette de pintxo très classique et typique des comptoirs donostiarras : Une tartine mélangeant œuf, salade, crabe et crevettes. Frais , coloré et très facile à faire, même en grosse quantité …D’ailleurs, des quantités je n’en indique aucune, à vous de faire votre mélange en fonction de vos goûts et de votre appétit…



dimanche 1 décembre 2013

La mayonnaise de Tata Maité

Un peu banal non une recette de mayonnaise ? Ben non, pas n’importe laquelle, celle qui a bercé mon enfance et qui depuis me rend impossible la consommation de toute mayonnaise toute faite achetée dans le commerce, que je trouve toutes incolores, inodores et insipides. Déjà ma mayonnaise elle n’est pas blafarde, elle est jaune, puisque chez nous, les jaunes des œufs de poules (fermières) nourries au maïs sont orange vif. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup, une mayonnaise blanche me fait pleurer. Je sais bien que ça n’a aucun sens et que la couleur des œufs n’a rien à voir avec leur qualité, mais c’est indétrônable, vous savez, les souvenirs d’enfance, dans la cuisine… Et puis surtout elle a du goût, un sacré goût même puisqu’en plus d’une très légère dose de moutarde (et jamais de la Dijon, toujours de la moutarde brune et douce que j’ai d’ailleurs de plus en plus de mal à trouver) jamais une mayonnaise n’était montée à la maison sans une gousse d’ail. Et là comment vous dire, la gousse d’ail dans la mayonnaise, c’est comme le rhum dans les crêpes, les échalotes et la lichette de beurre sur l’entrecôte, ou le petit puits creusé dans la purée pour mettre le jus du poulet…